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DOMINIQUE DECAVEL psychothérapeute

LA PSYCHOPHANIE

Quand je parle de « psychophanie » on me répond souvent : « c’est de l’écriture automatique ? » La psychophanie est une « radiographie psychologique » de la personne sur le moment. Elle décrit des comportements gênants, voire handicapants, qui ont souvent été mis en place dans la petite enfance suite à des traumatismes qui sont plus ou moins évoqués. Ce moyen d’expression libère rapidement la personne de ces comportements et des émotions qui y sont rattachées.

 

L'ORIGINE

La communication facilitée, à l’origine de  la Psychophanie, est un outil qui permet à des gens mutiques (autistes, trisomiques, personnes âgées ou dans le coma…), de pouvoir s’exprimer, de communiquer avec leur famille. Elle a été découverte par une australienne (Rosemary Crossley) orthophoniste qui s’occupait de personnes autistes totalement inaccessibles. Cette méthode a permis à des personnes autistes de suivre des études supérieures, d’écrire des livres sur leur état, mais surtout de communiquer avec leur famille par l’intermédiaire d’un ordinateur puis, rapidement, par télépathie !

 

ANNE-MARGUERITE VEXIAU

Française, également orthophoniste, elle est allée faire un stage en Australie pour apprendre cette méthode, et, en revenant, s’est entraînée avec sa famille, ses amis… Là, elle s’est rendue compte que dans les textes qui apparaissaient étaient décrits les comportements gênants, voire handicapants de la personne, mais aussi, souvent, les traumatismes à la suite desquels ils avaient été mis en place. Mais le plus important était que d’exprimer par ce moyen ces difficultés en libérait très rapidement le sujet. Pour la différencier de la communication facilitée, elle l’a appelé Psychophanie : mettre à jour la psyché.

 

EN PRATIQUE

Le facilitant, prend la main de la  personne (le facilité), avec qui il veut communiquer et « écoute », un mot vient, puis un autre, ces mots forment une phrase, ces phrases forment un texte, parfois l’image d’une scène ou une émotion apparaît. Le facilitant, à l’aide d’un traitement de texte classique, va mettre en mémoire tout ce qui s’exprime. Cela pendant ½ heure à ¾ d’heure, jusqu’à ce que le débit s’arrête de lui-même. Ensuite le facilitant lit le texte au facilité qui, troublé et surpris, retrouve sa détresse exprimée dans le texte. Il est envahi par des émotions puissantes. C’est le moment le plus important, le moment de l’impact car c’est l’émotion qui soigne et pour cela il faut la laisser monter, nous traverser pour qu’elle puisse définitivement mourir et nous libérer. Dans la psychophanie, il n’y a pas de retenue, pas de raisonnement, c’est l’enfant blessé qui parle et qui crie, à travers ces mots couchés sur le papier, sa détresse et sa rage. C’est là qu’est son efficacité.

Cette pratique se rapproche de l’hypnose dans le sens où, pour que cela fonctionne, il faut que le thérapeute ait une qualité d’écoute et sache se mettre naturellement en transe, car pour savoir écouter, il faut se taire. Quand je parle de se taire, je ne veux pas dire de rester muet mais d’avoir le mental apaisé comme « arrêté, silencieux, se taire de ses propres pensées et se laisser habiter par celles du facilité ».

Précisions : en-dehors du prénom pour situer la personne et d’un numéro de téléphone pour pouvoir la joindre, avant cette première rencontre et tant que le texte n’a pas été écrit, je ne veux rien connaître sur la personne qui vient consulter, ni la raison qui l’amène, ni aucun renseignement sur sa vie présente ou passée.

La psychophanie est particulièrement et rapidement efficace avec l’anorexie.
Prix de la séance : 80€ durée : 2h à 2h30.

 

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